Le désherbage est une tâche essentielle dans de nombreux secteurs, de l’agriculture à l’entretien des espaces publics, en passant par les parcs et jardins. Traditionnellement, le contrôle des mauvaises herbes repose sur des méthodes chimiques ou mécaniques, mais face aux préoccupations croissantes concernant l’environnement et la santé, des solutions alternatives émergent. Le ZAP Weeder de Zasso s’inscrit dans cette mouvance en proposant une approche innovante et durable : le désherbage électrique. Ce dispositif promet une gestion efficace des mauvaises herbes, sans produits chimiques et avec un impact minimal sur l’écosystème.
- Traitement ciblé et systémique aux niveaux des racines des plantes indésirables.
- Technologie compacte, brevetée par Zasso, validée, et homologuée CE.
- Combinaison unique d’efficacité, de sécurité, de durabilité et de facilité d’utilisation.
- Conçu pour paysagistes et collectivités : trottoirs, allées piétonne, chemins de parcs et jardins, dans les cimetières et lotissements.
Principe et mode d’action du Désherbeur Électrique Zap Weeder
1. Comment fonctionne le système ?
- Le principe de base du désherbage électrique est l’application d’une dose mortelle d’énergie électrique aux plantes et aux racines via des électrodes en contact avec les plantes
- Il fonctionne comme un circuit électrique fermé : l’électricité haute tension est générée localement à partir des batteries Lithium ULIB 1500 de Pellenc. Le courant électrique passe de l’électrode vers les plantes puis dans le sol. Le circuit électrique est fermé via une seconde électrode qui touche soit d’autres plantes soit le sol.
- On peut dire que c’est un type d’ « herbicide systémique non sélectif ».
2. Son mode d’action
- Le mode d’action est à comparer à celui des herbicides chimiques systémiques tels que le glyphosate, mais avec les avantages supplémentaires de non-résistance, d’absence de résidus, absence de dérive et, par conséquent, aucun impact environnemental ou social.
- L’énergie appliquée provoque l’éclatement des parois cellulaires et des membranes. L’énergie électrique détruit principalement les faisceaux vasculaires, les principales artères d’approvisionnement en eau et en nutriments de toute plante jusque dans les racines, ainsi que le processus de photosynthèse. La sève cellulaire fuit et les plantes se dessèchent de l’intérieur.
3. Comment sont faites les électrodes
- Les électrodes sont fabriquées en acier à ressort inoxydable, flexible et conducteur afin de pouvoir facilement transmettre la puissance électrique aux zones ciblées.
- La durée de vie des électrodes est de 6 mois en fonction de la fréquence d’utilisation, du type de surface et de l’enherbement.
Avantages du Désherbeur Électrique Zap Weeder
1. Avantages du désherbage électrique par rapport au désherbage chimique
- Action rapide et durable : instantanée et sans résidu.
- Il ne perd pas de son efficacité en cas de pluie après l’application contrairement aux désherbants chimiques.
- L’utilisateur n’est pas mis en contact avec des substances toxiques.
- Ni le sol, ni l’eau, ni les insectes ne sont touchés durant l’application.
- Les applications du ZAP Weeder ne sont pas soumises à des restrictions légales par rapport à la proximité des points d’eau (pas de risque de pollution des eaux)
2. Avantages par rapport au désherbage mécanique et thermiques
Action systémique jusqu’aux racines : les autres méthodes non chimiques ne sont généralement pas systémiques, ce qui provoque une repousse fréquente. Cela représente une économie importante en termes de coûts de main-d’œuvre.
Considérations agronomiques
1. Sur quels types d’adventices le ZAP Weeder est-il le plus efficace ?
L’efficacité du traitement électro physique des plantes sur le terrain dépend, en particulier, des espèces végétales, de la morphologie, du stade de développement et de la densité de population.
D’une manière générale, le traitement est relativement plus efficace sur les dicotylédones (1) (ex (pissenlit, amarante, liseron) que sur les monocotylédones (2) (graminées) et sur les plantes entre 2 cm et 20 cm de hauteur.
- Plus le système racinaire est complexe, plus il faudra de puissance pour obtenir un résultat efficace et tuer la masse racinaire souterraine car l’énergie capturée sera diluée.
- Plus la population de mauvaises herbes ciblée est élevée et dense, plus le risque que les électrodes ne soient pas en contact avec chaque plante augmente, ce qui réduit le niveau d’efficacité.
2. Quelle est la théorie derrière la solution de désherbage électrique du ZAP Weeder ?
Du point de vue électrique, la plante peut être considérée comme un système résistant en deux parties principales, le système aérien et le système racinaire souterrain :
Les plantes avec un faible nombre de tiges et un faible volume racinaire par rapport à leur système aérien (morphologiquement typique des dicotylédones) nécessiteront moins d’énergie et peuvent être endommagées plus facilement car l’énergie électrique, qui traverse la plante, interagit avec moins de tissus végétaux et les seuils mortels sont atteints plus rapidement.
Au contraire, les mauvaises herbes qui ont beaucoup de tiges, ou qui sont densément peuplées et ont de gros volumes racinaires (morphologiquement typiques pour les monocotylédones) auront besoin de plus d’énergie, pour atteindre le seuil critique d’un dommage mortel.
Un résultat de traitement satisfaisant se produit lorsque la quantité d’énergie consommée par les racines de la plante ciblée est suffisamment élevée (le seuil létal a été atteint) pour neutraliser toute repousse.
Les facteurs ci-dessous influenceront cette consommation d’énergie :
- La quantité d’énergie appliquée à la plante
- Caractéristiques des plantes : structure racinaire, diamètre de tige, taille des feuilles et densité des plantes variables
- La vitesse d’avancement (recommandée 1 à 1,5 km/h)
- La distance entre les électrodes
- L’impédance du sol, influencée par les caractéristiques générales du sol (argileux, sableux, limoneux) et l’humidité du sol
Quelle est la situation la plus idéale pour un contrôle efficace des mauvaises herbes avec le ZAP Weeder ?
Le ZAP Weeder fonctionne mieux dans les populations avec la repousse des jeunes plants de dicotylédones. Les mélanges de plantes monocotylédones (2) et dicotylédones (1) peuvent également être traités efficacement. Cependant, l’application doit avoir lieu avant que les plantes monocotylédones n’envahissent les dicotylédones. Si la croissance est avancée, la vitesse d’application doit être réduite pour augmenter la consommation d’énergie des plantes individuelles.
Quelles sont les limites du traitement?
Les populations de plantes monocotylédones anciennes et denses avec des systèmes racinaires très développés, limitent l’efficacité du traitement. Dans ce cas, plusieurs traitements, avec des doses d’énergie élevées, seront nécessaires.
Combien de temps faut-il pour voir les effets ?
Le ZAP Weeder interrompt l’approvisionnement en eau des mauvaises herbes ciblées en quelques secondes après les avoir touchées. Selon la météo et les espèces végétales, cela peut prendre de quelques minutes à plusieurs jours avant que le flétrissement et le séchage des plantes ne soient visibles (voir ci-dessous)
Quelle est la période de repousse prévue ?
Une reprise réduite de la végétation peut être attendue. Le ZAP Weeder n’encourage pas la germination car elle ne remue et ne réchauffe le sol.
Les plantes avec des porte-greffes ou des rhizomes anciens et développés sont gravement affaiblies mais se remettront probablement de la première application.
Selon la saison, les espèces végétales et la taille de la plante, une répétition du traitement tous les 1 à 4 mois pendant la saison de croissance peut être nécessaire.
Sur les photos ci-dessous, on peut voir la situation de départ et constater qu’après 70 jours il n’y a quasiment aucune repousse.
Environnement et sécurité
Quel est l’impact du désherbeur électrique ZAP Weeder sur la vie du sol ?
D’une manière générale, les résultats de toutes les études sont cohérents : il n’y a pas ou très peu d’impact sur l’intégrité de l’écosystème. Aucun effet durable significatif ne peut être observé sur les vers de terre, les collemboles, les acariens oribatides et les micro-organismes. L’une des raisons est que le mode d’action n’électrifie pas le sol en soit ; le flux est contrôlé et se concentre principalement au niveau des 10-15 premiers centimètres sous le sol.
Le ZAP Weeder est-il sûr pour l’opérateur ?
Une sécurité de fonctionnement maximale est assurée par des matériaux isolants et des géométries mécaniques optimisées. Les zones à haute tension des deux applicateurs sont entièrement isolées du reste de l’équipement ZAP WEEDER : toutes les pièces sont fixées sur une structure de base isolante en polyester renforcé de fibres de verre qui réduit en outre les risques pour l’utilisateur.
Les opérateurs sont obligatoirement formés et reçoivent donc une attestation. Par ailleurs, un capteur RFID fixé sur une des bottes de l’opérateur permet de vérifier que l’opérateur porte ses bottes.
Le ZAP WEEDER est en pleine adéquation avec les normes de sécurité européennes en vigueur.
Le ZAP Weeder génère-t-il des interférences électromagnétiques ?
Tous les outils sont vérifiés pour garantir la conformité avec les valeurs de seuil de compatibilité électromagnétique (CE).
Les lames (électrodes) du ZAP Weeder peuvent-elles toucher des parties métalliques ?
- Pour des raisons de sécurité, il faut éviter tout contact direct entre les électrodes du ZAP Weeder et des pièces métalliques non mises à la terre. A cet effet, une formation détaillée du personnel (vérification visuelle) est nécessaire.
- Objets métalliques de grande taille, par exemple clôtures, portails, glissières de sécurité, panneaux de signalisation, caniveaux, égouts : Le contact direct avec de grands objets métalliques doit être exclu par principe afin d’éviter toute propagation potentielle. Les grands objets métalliques sont définis comme tous les objets métalliques qui touchent les électrodes à haute tension. Une protection latérale, la définition d’une distance de sécurité de 3 mètres et la formation détaillée du personnel (vérification visuelle) servent à protéger contre ce type de danger.
- Petits objets métalliques : pièces de monnaie, cintres, boîtes de conserve, plaques d’égout, etc. : Les petits objets métalliques n’entraînent pas de propagation potentielle incontrôlée en cas de contact simultané avec un être humain ou un animal. La probabilité d’un courant corporel dangereux est donc très faible.
Peut-il y avoir une influence indirecte sur les câbles souterrains ?
- Les câbles souterrains disposent généralement d’une protection mécanique et d’un blindage pour contrer les éventuels effets mécaniques et électriques. Ces câbles sont généralement enfouis à plus de 30 cm de profondeur. Les premiers tests ont montré qu’un impact sur ces câbles ne pouvait pas être détecté.
Peut-il y avoir une influence indirecte avec les conduites de gaz et d’eau ?
- Les conduites métalliques souterraines sont généralement très bien mises à la terre, ce qui réduit les interférences et les dommages éventuels.
- Aucun dommage ou influence n’a pu être détecté après des années d’essais de la technologie (voir Fig 4 et 5 ci-dessous)
Figure 4 – circuit électrique fermé, entre deux pôles / lames , dont un dépose le courant sur la plante, et l’autre le rattrape, en fermant le circuit.
Figure 5 (coupe transversale du sol) – dispersion limitée du courant, jusqu’à 10-15 cm de profondeur, les marques bleues et rouges indiquant la dispersion du courant au point de contact des électrodes sur la surface sol.
(1) Les Dicotylédones sont les plantes dont la plantule issue de la germination d’une graine présente, dès avant sa sortie en plein air, deux feuilles appelées cotylédons ou parfois improprement préfeuilles ou éophylles
(2) Les Monocotylédones sont les plantes dont la plantule issue de la germination d’une graine, ne présente tout d’abord qu’une seule feuille, appelée cotylédon ou parfois improprement, préfeuille.